06.00
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CODE HANEKE     - REDIFFUSION |
| Documentaire de Marie-Ève de Grave (France, 2022, 52mn) - Coproduction : ARTE GEIE, ORF, Les Films du Losange, Cinétévé
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| Il fait partie du club fermé des réalisateurs à avoir remporté deux fois la Palme d'or à Cannes, avec Le ruban blanc en 2009 puis Amour trois ans plus tard, immense succès critique et public à travers le monde. Mais bien avant cette consécration, son regard d'une implacable lucidité et son art exigeant de la mise en scène avaient fait reconnaître Michael Haneke comme l’un des maîtres du cinéma de notre temps. Un "grand" indiscuté autant que redouté, voire fui, pour sa capacité effrayante à dévoiler des réalités que la plupart des humains s'emploient à refouler. "Quand on cherche le cœur des ténèbres avec un tel sérieux, on ne peut se faire aimer de tous", s’amuse son compatriote, le critique et écrivain Alexander Horwath, à propos de ses premières réalisations pour la télévision autrichienne, suivies des quatre films terribles qui l'ont révélé bien au-delà de son pays (Le septième continent, Benny's Video, 71 fragments d'une chronologie du hasard, Funny Games). Partant de ce paradoxe entre chaud et froid, respect et crainte, Marie-Ève de Grave interroge l'œuvre avec finesse pour dresser, en creux, le portrait de son discret créateur, né en 1942. Humaniste lucide Isabelle Huppert qui, depuis La pianiste (2001), appartient à sa proche famille de cinéma, le Suédois Ruben Östlund (Snow Therapy, The Square) et le critique français Philippe Rouyer joignent leurs voix ferventes à celle d'Alexander Horwath pour commenter un montage judicieux d'extraits de films et d'entretiens d'archives. Code Haneke (référence à Code inconnu, le premier des films qu’il a réalisés en France, en 2000) révèle ainsi, derrière le styliste, le visage méconnu non pas d'un misanthrope, mais d'un humaniste, résolu à regarder frontalement la violence, la peur de l’autre, le poids des normes et de l’argent, ou la déréalisation par l'image qui régissent la société occidentale. S'il pulvérise les faux-semblants et le sentimentalisme avec tant "d'honnêteté", souligne Isabelle Huppert, c'est pour mettre au jour cette emprise du social et des pulsions mortifères sur la vie la plus intime et, par là, inviter à s’en libérer. Comme il l’a démontré dans ses chefs-d'œuvre, Michael Haneke croit avec passion aux pouvoirs du cinéma, mais aussi en une possible humanité.
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| © D.R.
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06.15
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LE GÉNIE CACHÉ DES PLANTES (1/2) - REDIFFUSION |
| SUPERSENS
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| Documentaire de Thierry Berrod et Quincy Russell (France, 2023, 2x52mn) - Coproduction : ARTE France, Mona Lisa Production
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| Nous partageons quelques points communs avec les plantes. Elles n’ont pas de cœur, pas de cerveau, mais elles possèdent comme nous un système vasculaire, qui assure la circulation des fluides, des racines aux feuilles, et un réseau semblable à nos nerfs par lequel transitent de nombreuses informations. Elles sécrètent aussi des hormones. Enseignant à l’université de Florence, Stefano Mancuso, qui a ouvert il y a dix ans le premier laboratoire international de neurobiologie végétale, mène des recherches sur les interactions des plantes avec leur environnement. De son côté, Bruno Moulia, spécialiste de biomécanique des plantes à l’Institut national de recherche pour l’agriculture et l’environnement (Inrae), étudie les signaux par lesquels les plantes réagissent à un coup de vent ou à la morsure d’un insecte. Chercheur en génie génétique à l’université de Jérusalem, Daniel Chamovitz a pour sa part découvert chez elles des gènes impliqués dans l’ouïe ressemblant à ceux des mammifères, grâce auxquels elles seraient capables de percevoir des sons utiles pour elles, comme ceux que produisent les oiseaux pollinisateurs. Un domaine prometteur auquel s’intéresse aussi Lilach Hadany, chercheuse au laboratoire de l’université de Tel-Aviv. De son côté, Consuelo De Moraes, professeure à l’Institut fédéral suisse de technologie de Zurich, poursuit ses recherches sur une forme d’odorat développé par les plantes. Enfin, si ces dernières ne perçoivent pas la lumière avec un organe dédié comme l’œil, elles traduisent, à l'aide de leurs cellules, les signaux lumineux en actions, lesquelles déterminent la germination, la croissance et la floraison. Monde secret du végétal On savait les plantes sensibles à la température, à l’ensoleillement ou à l’humidité. Mais on découvre aujourd’hui qu’elles sentent, touchent, goûtent, et réagissent à des stimuli de diverses natures. Elles ont aussi l’ouïe fine, de la mémoire, perçoivent les formes et interagissent plus qu’on ne le croyait avec le monde extérieur. Suivis sur le terrain et dans leurs laboratoires, des scientifiques partagent leurs dernières recherches sur les sens et les stratégies de survie des plantes, travaux qui nous amènent à porter sur elles un regard neuf. Grâce à l’imagerie scientifique de dernière génération, notamment des microscopes numériques 3D, Thierry Berrod et Quincy Russell (Les superpouvoirs de l'urine) réalise une plongée fascinante dans l’intimité du monde végétal, loin d’avoir révélé tous ses secrets.
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| © D.R.
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07.10
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LE GÉNIE CACHÉ DES PLANTES (2/2) - REDIFFUSION |
| SUPERSTRATÉGIES
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| Documentaire de Thierry Berrod et Quincy Russell (France, 2023, 2x52mn) - Coproduction : ARTE France, Mona Lisa Production
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| Sédentaires, et donc incapables de fuir le danger, les plantes révèlent dans la lutte pour leur survie des stratégies sophistiquées – parfois même machiavéliques, comme celles mises en œuvre pour se protéger d’un papillon par les plants de tabac sauvage qu’étudie l’Allemand Ian Baldwin, écologiste de l’évolution à l’Institut Max-Planck. Elles peuvent déployer des armes chimiques en cas d’attaque, nouer des alliances avec une multitude d’espèces et en manipuler d’autres. Dès le stade de la graine, la plante doit interpréter les variations de température afin de résister à la tentation de germer lors d’une série de beaux jours en hiver. À l’université de Birmingham, le biomathématicien Georges Bassel veut comprendre le processus par lequel la graine de l’arabette déclenche la germination de sa plantule hors de sa coque protectrice. Afin d’éviter la dégénérescence de leurs gènes, les plantes utilisent aussi des "prestataires" pollinisateurs comme les insectes et les oiseaux, qui, eux, se déplacent au long cours. Ted Turlings, professeur d’écologie chimique à l’université suisse de Neuchâtel, a, quant à lui, découvert le stratagème olfactif par lequel les épis de maïs se débarrassent des nuisibles qui les menacent. Tandis que Francis Martin, microbiologiste à l’Inrae, dévoile la fructueuse collaboration entre champignons et végétaux.
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08.00
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08.15
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360° REPORTAGE - REDIFFUSION |
| PORTO RICO, UN HÔPITAL POUR LES LAMANTINS
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| Reportage d’Alejandro Gamero (Allemagne, 2021, 32mn)
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| Également appelés "vaches de mer", les lamantins, de gros mammifères aquatiques herbivores, vivent dans les lagunes des eaux caribéennes. Aujourd’hui, ils figurent sur la liste rouge des espèces menacées. En l’absence de prédateurs naturels, la seule et unique cause de leur déclin est liée à l’activité humaine et au développement du tourisme. Évoluant en eaux peu profondes, les lamantins s’exposent aux lames des hélices des embarcations. Le centre de soins de Porto Rico les remet sur pied quand ils sont blessés, avant de les relâcher si possible dans leur milieu naturel.
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| © D.R.
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08.50
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DES MAISONS D'ARTISTES |
| LE CHÂTEAU DERNEBURG DE GEORG BASELITZ
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| Série documentaire (Allemagne, 2023, 4x26mn) - Réalisation : Sascha Schmidt
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| L’environnement des artistes influe considérablement sur leur inspiration et leur création. Cette série part à la découverte de maisons emblématiques dans lesquelles des grands noms de l’art, de la musique et de la littérature ont vécu et travaillé. Cet épisode propose une visite guidée de l’imposant et austère château Derneburg, en Basse-Saxe, où, pendant trente ans, le célèbre peintre et sculpteur allemand Georg Baselitz, à l’œuvre colossale, a produit plusieurs de ses immenses toiles, des gravures et des sculptures à partir de bois local. Racheté en 2006, puis rénové par le couple de collectionneurs américains Andrew et Christine Hall, l’ancien monastère du XIIe siècle, qui abrite la Hall Art Foundation, ambitionne d’accueillir le plus grand musée privé d’art contemporain d’Europe avec la perspective d’un complexe qui abriterait aussi un hôtel, un restaurant et une bibliothèque.
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09.20
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09.50
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BRANCUSI |
| LES MÉTAMORPHOSES DE LA SCULPTURE
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| Documentaire d’Alain Fleischer (France, 2024, 52mn) - Commentaire dit par Christian Gonon, de la Comédie-Française - Coproduction : ARTE France, Artline Films, Centre Pompidou, Le Fresnoy
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| Rien ne prédisposait Constantin Brancusi, né en 1876 au sein d’une famille de paysans aisés, dans une Roumanie encore rurale, à devenir quelques décennies plus tard l’inventeur de la sculpture moderne… Formé aux Beaux-Arts de Bucarest, le jeune artiste débarque à Paris en 1904, où il est quelques mois assistant de Rodin, avant de s’émanciper de cette figure tutélaire : "Rien ne pousse à l’ombre des grands arbres", dira-t-il. Dans l’atelier de l’impasse Ronsin, dans le quartier de Montparnasse, qu’il investira jusqu’à sa mort, il innove. À rebours de l’académisme, Brancusi opère une rupture radicale avec les canons de sa discipline – travail d’après modèle vivant, modelages préparatoires, souci de la ressemblance – pour privilégier la taille directe et se lancer dans une quête effrénée de la "forme pure". Un langage plastique révolutionnaire qui se matérialisera notamment par la série des Baisers, étreinte stylisée jusqu’à l’abstraction… Formes en mouvement C’est un documentaire très personnel que signe le réalisateur Alain Fleischer : un dialogue intime et poétique avec l’artiste, retraçant son parcours au plus près de ses œuvres, entre Paris et la Roumanie, où Brancusi a conçu des installations monumentales comme l’extraordinaire Colonne sans fin, totem minimaliste et mystique au socle constituant une création à part entière. Le film s’avère idéal pour rendre hommage à celui qui définissait la sculpture comme une "forme en mouvement" et qui, tout au long de sa vie, filma et photographia inlassablement son travail. Objet de fascination pour ses contemporains, c’est peut-être son atelier – une œuvre en soi – qui incarne le mieux sa quête de l’"essence des choses". Un sanctuaire reconstitué à l’identique au centre Pompidou, dans lequel nous plonge la caméra du réalisateur, révélant les sculptures sous une lumière nouvelle.
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| © D.R.
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10.45
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11.30
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CUISINES DES TERROIRS - DÉJÀ DIFFUSÉ |
| LA GOMERA
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| Série documentaire (Allemagne, 2018, 26mn) - Réalisation : Friederike Schlumbom
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| Sur l'île de La Gomera, aux Canaries, Tanausú Chavez González récolte quotidiennement jusqu'à 16 litres de sève (le guarapo) sur chacun de ses arbre, lorsque la saison du miel de palme commence, en avril. Selon la quantité recueillie, le liquide – dont le goût rappelle le jus de coco – doit bouillir entre deux et cinq heures pour être réduit à un dixième de son volume initial. Autres spécialités locales : le gofio, farine typique composée de maïs grillé et de blé ou d'orge, ou encore le mojo, sauce caractéristique à base d’huile, de vinaigre, de coriandre, d'ail et sel écrasés dans un mortier.
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12.00
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L'HOMME ET LA NATURE, UN NOUVEAU DÉPART - DÉJÀ DIFFUSÉ |
| L'ÉVEIL
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| Série documentaire de Brian Leith et Peter Lown (Royaume-Uni, 2020, 3x43mn) - Commentaire dit par Cécile de France - Réalisation : Peter Lown, Laura Flegg, Amy Young, Verity White - Production : Brian Leith Production, en association avec PBS
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| L’assèchement du canal de Panamá au début des années 1980 a rappelé le rôle crucial joué dans le cycle de l’eau par les forêts alentour, rasées dix ans plus tôt par les pouvoirs publics pour en faire des pâturages. Alors qu’un quart de la surface du pays est désormais situé en zone protégée, la végétation a repris ses droits et l’eau stockée dans des sols à la capacité d’absorption améliorée alimente à nouveau le canal. De l’autre côté de l’océan, au Mozambique, la disparition des gros mammifères, chassés pendant la guerre civile, entre 1977 et 1992, a détruit l’impressionnante biodiversité du parc national de Gorongosa. Leur réintroduction, avec l'implication des populations locales, a fait renaître ce joyau naturel. En Chine, la pression des activités humaines sur le fragile plateau de Lœss, une région de la taille de la France située le long du fleuve Jaune, a conduit à la désertification des paysages, mais aussi à des crues, des sécheresses et des famines. Face à ces catastrophes, le gouvernement a lancé en 1994 un vaste plan de restauration du territoire par les habitants eux-mêmes, payés notamment pour revégétaliser les sols. Un succès écologique mais aussi économique et social puisque la qualité de vie de la population s’est largement améliorée. Souffle d’espoir Des États-Unis à la Chine en passant par l’Antarctique ou le Mozambique, cette série documentaire en trois épisodes, narrée par Cécile de France, invite à un voyage inspirant à la découverte d’initiatives portées par des scientifiques, des activistes environnementaux, des populations locales ou des gouvernements pour régénérer des milieux naturels dégradés par les activités humaines, alors que ces dernières exercent une pression de plus en plus forte sur la planète. Le succès de ces actions extrêmement variées démontre la surprenante résilience de la nature, à l’image du récif corallien de l’atoll de Bikini, dans l’océan Pacifique, qui, malgré les nombreux essais nucléaires américains réalisés dans les années 1940 et 1950, s’est largement reconstitué. Illustré par des images de paysages aussi beaux qu’éclectiques, ce périple redonne un souffle d’espoir face à l’urgence climatique.
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12.45
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L'HOMME ET LA NATURE, UN NOUVEAU DÉPART - DÉJÀ DIFFUSÉ |
| LE TEMPS DE COMPRENDRE
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| Série documentaire de Brian Leith et Peter Lown (Royaume-Uni, 2020, 3x43mn) - Commentaire dit par Cécile de France - Réalisation : Peter Lown, Laura Flegg, Amy Young, Verity White - Production : Brian Leith Production, en association avec PBS
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| Au large de la côte nord-ouest des États-Unis, la survie des orques dépend de la présence du saumon chinook, fortement réduite depuis l’installation de deux barrages hydroélectriques sur le fleuve Elwha, dans l’État de Washington, où ces mammifères marins se reproduisent. Mais grâce à la pression des populations autochtones, les deux ouvrages ont été démantelés en 2014 et les poissons reviennent à grande vitesse, faisant renaître l’espoir de sauver les orques de la zone. Dans l'Ouest américain, les loups, auparavant redoutés et massacrés, ont enfin été reconnus comme une clé de voûte de l'écosystème. Leur retour dans le parc national de Yellowstone, dû à l'action de l'homme, a permis de restaurer l’équilibre écologique du territoire. Il en va de même en Chine, dans les campagnes du Hubei, où le retour des lucioles a transfiguré l'environnement et la vie des paysans, qui depuis reconsidérent la valeur de ces coléoptères. Souffle d’espoir Des États-Unis à la Chine en passant par l’Antarctique ou le Mozambique, cette série documentaire en trois épisodes, narrée par Cécile de France, invite à un voyage inspirant à la découverte d’initiatives portées par des scientifiques, des activistes environnementaux, des populations locales ou des gouvernements pour régénérer des milieux naturels dégradés par les activités humaines, alors que ces dernières exercent une pression de plus en plus forte sur la planète. Le succès de ces actions extrêmement variées démontre la surprenante résilience de la nature, à l’image du récif corallien de l’atoll de Bikini, dans l’océan Pacifique, qui, malgré les nombreux essais nucléaires américains réalisés dans les années 1940 et 1950, s’est largement reconstitué. Illustré par de sublimes images de paysages aussi beaux qu’éclectiques, ce périple redonne un souffle d’espoir face à l’urgence climatique.
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13.30
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QUATRE MARIAGES ET UN ENTERREMENT - DÉJÀ DIFFUSÉ |
| (Four Weddings and a Funeral) Film de Mike Newell (Royaume-Uni, 1994, 1h53mn, VF/VOSTF) - Scénario : Richard Curtis - Avec : Hugh Grant, Andie MacDowell, Kristin Scott Thomas, John Hannah, Simon Callow, James Fleet, David Bower, Charlotte Coleman, Rowan Atkinson - Production : Working Title Films
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| Invité à un mariage entre aristocrates dans la campagne anglaise, Charles, jeune célibataire bohème accompagné d'une bande d’inséparables amis, fait la connaissance de Carrie, une Américaine, dont il tombe instantanément sous le charme. Après une nuit d'amour sans lendemain, Charles revoit Carrie quelques mois plus tard à l'occasion d'un deuxième mariage, au cours duquel elle lui apprend qu'elle est désormais fiancée... Charme intemporel Éclatant succès surprise au box-office mondial à sa sortie, Quatre mariages et un enterrement peut être considéré comme le mètre étalon de la comédie romantique à l'anglaise des années 1990. Un genre dont Richard Curtis fera son miel et qui permettra à Hugh Grant, dès lors promu star planétaire avec ses œillades embarrassées et son phrasé bégayant, de tourner ensuite dans quatre autres films du scénariste, parmi lesquels Coup de foudre à Notting Hill et Love Actually. Au-delà de l'histoire d'amour qui sert d’élément moteur à l’intrigue, le film étincelle par le regard mordant qu’il porte sur les multiples cérémonies auxquelles le héros et ses amis sont conviés, et dont le décorum est malicieusement tourné en ridicule. Empli de situations tour à tour truculentes (l’échange de consentements prononcé par Rowan Atkinson en prêtre débutant) et émouvantes (l’amoureuse secrète, éternelle reléguée, jouée par Kristin Scott Thomas, la déchirante scène de l’éloge funèbre), une comédie romantique à l’humour aérien et au charme intemporel.
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| © D.R.
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15.25
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FREDDIE MERCURY – THE GREAT PRETENDER  - REDIFFUSION |
| Documentaire de Rhys Thomas (États-Unis, 2012, 1h24mn) - Production : EMP, Mercury songs
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| Né à Zanzibar en 1946, Freddie Mercury s’installe en 1964 en Angleterre. Il y découvre le rock, Presley, Hendrix et les Beatles, et joue dans plusieurs groupes avant de connaître le succès avec Queen. Devenu dans les années 1980 une des icônes de l’hédonisme gay à New York, il se livre à moult excès. Passionné de musique et de danse classiques, il se produit en 1979 avec le Royal Ballet, puis réalise un rêve fou en enregistrant, en 1987, Barcelona, album et chanson mythique réalisés avec la cantatrice Montserrat Caballé. Tornade sur scène, mais réservé et énigmatique en privé, il aspire aussi à travailler en solo, comme pour l’album Mr. Bad Guy enregistré à Munich. Atteint du sida, il tarde à l’annoncer, ce qui ne manquera pas de susciter une controverse même après sa mort, en novembre 1991. Un portrait riche et passionnant, mêlant de nombreux extraits de concerts, des interviews, des archives filmées inédites et les témoignages de ses anciens amis et collègues, notamment Montserrat Caballé, ainsi que Roger Taylor et Brian May avec qui il créa Queen en 1970.
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| © D.R.
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16.55
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17.45
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LES PARCS NATIONAUX CANADIENS - REDIFFUSION |
| IVVAVIK
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| Série documentaire de Viktor Apfelbacher et Anna Steuber (Allemagne, 2023, 5x43mn) - Coproduction : RB/ARTE, Florianfilm
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| Cap sur le Grand Nord, au-delà du cercle polaire. Formé de hautes montagnes et de toundras arctiques, le parc national Ivvavik, au Yukon, est un joyau de la nature parfaitement préservé, accueillant à peine une centaine de visiteurs par an. Malgré son climat rigoureux, ce paradis glacé regorge de vie : chaque année, la harde de caribous de la Porcupine vient notamment y mettre bas. Créé à la suite de revendications territoriales des Inuvialuit, il met aussi bien en valeur le patrimoine naturel que la culture autochtone.
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| © D.R.
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18.40
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GRAND BAL SYMPHONIQUE - DÉJÀ DIFFUSÉ |
| AVEC L'ORCHESTRE NATIONAL DE FRANCE
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| Concert (France, 2021, 44mn) - Direction musicale : Cristian Macelaru - Avec : Sarah Nemtanu, Carlos Ferreira et l’Orchestre national de France - Réalisation : Guillaume Klein - Production : Camera Lucida Productions et Radio France, en association avec ARTE France - Enregistré le 30 décembre 2021 à l’auditorium de Radio France
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| Venez valser avec Berlioz, lever la jambe avec Offenbach ou onduler sur les notes de Saint-Saëns ! Le 30 décembre 2021, l’Orchestre national de France renouait avec la tradition des grands concerts festifs de fin d’année en s’emparant d’un florilège de morceaux dansants puisés dans le répertoire français du XIXe et du début du XXe siècle. Au menu : le "Bal" de la Symphonie fantastique d’Hector Berlioz, la "Bacchanale" de Camille Saint-Saëns, extraite de l’opéra Samson et Dalila, ainsi que le "Galop infernal" (Orphée aux enfers) de Jacques Offenbach et la "Habanera" d’Emmanuel Chabrier. Au cœur de cette frénésie, les musiciens, dirigés avec ferveur par Cristian Macelaru, nous offrent une élégante parenthèse de douceur : le Portugais Carlos Ferreira sublime ainsi la Rhapsodie pour clarinette et orchestre en si bémol de Claude Debussy, tandis que la violoniste franco-roumaine Sarah Nemtanu prouve une fois de plus son immense talent en s’attaquant à la redoutable Havanaise en mi majeur de Camille Saint-Saëns.
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19.30
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19.45
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20.05
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CONVERSATION AVEC ROMY SCHNEIDER - REDIFFUSION |
| Documentaire de Patrick Jeudy (France, 2018, 53mn) - Auteurs : Patrick Jeudy et Charly Buffet - Commentaire dit par Denis Podalydès de la Comédie-Française - Coproduction : ARTE France, Les Bons Clients
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| 12 décembre 1976. Des flocons virevoltent au-dessus de la cathédrale de Cologne. À quelques pas, dans un petit bureau aux airs de cabine de bateau, Romy Schneider se confie à une femme : Alice Schwarzer, une féministe allemande – la plus engagée de son époque –, fondatrice du magazine Emma. Éloignée des caméras et alors qu'elle ne donne plus aucune interview, l'actrice allemande de 38 ans est au sommet de sa gloire. Elle veut faire de la journaliste le porte-voix de ce qu'elle n'a jamais su dire. "Je veux que ton article sur moi choque tout le monde", répète-t-elle en français. Retraçant le fil de sa vie, jalonnée d'allers-retours entre la France et l'Allemagne, la comédienne se livre à des confessions parfois douloureuses. Elle demande à plusieurs reprises d'interrompre l'enregistrement, notamment lorsqu'elle évoque Magda, sa mère, actrice adulée sous le IIIe Reich – et qu'elle soupçonne d'avoir eu une liaison avec Hitler. À demi-mot, elle parle aussi de son beau-père, qui a voulu abuser d'elle. Tête à tête Quatre décennies après, Alice Schwarzer, figure historique du féminisme, confie à Patrick Jeudy les extraits de l'enregistrement sonore de sa conversation avec Romy Schneider, et revient, devant sa caméra, sur cette nuit unique. De la petite Autrichienne de Sissi à l'icône des années 1970, ce portrait sans tabou lève le voile sur l'intimité d'une femme pleine de contradictions. Elle apparaît ici courageuse et craintive, révoltée et conformiste, surdouée et rongée par le doute. Emplie d'images d'archives rares, comme ce film privé d'Eva Braun, où l'on découvre tout sourire la mère de Romy aux côtés du Führer, cette pépite documentaire offre un éclairage nouveau sur le rapport complexe qu'entretenait la star avec ses deux pays. Alors que l'Allemagne réveille des traumatismes d'enfance, la France reste la terre d'un premier amour contrarié : celui avec Alain Delon. Elle dira : "Je suis maintenant française. Tout ce qui est allemand me fait mal." Dans ses confidences, quand la colère la rattrape, c'est d'ailleurs l'allemand qui prend le pas sur sa langue de cœur, le français.
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| © D.R.
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21.00
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UN MONDE PARFAIT - DÉJÀ DIFFUSÉ |
| (A Perfect World) Film de Clint Eastwood (États-Unis, 1993, 2h13mn, VF/VOSTF) - Scénario : John Lee Hancock - Avec : Kevin Costner, Clint Eastwood, Laura Dern, T. J. Lowther, Keith Szarabajka, Leo Burmester, Paul Hewitt - Production : Malpaso Productions, Warner Bros
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| Texas, novembre 1963. Quelques jours avant la venue du président John F. Kennedy à Dallas, Butch Haynes s’évade de prison avec Terry Pugh, un codétenu violent qu’il n’apprécie guère. Pour protéger leur cavale, les fugitifs kidnappent un garçon de 8 ans. Phillip, le petit otage, a grandi sans la présence de son père, sous le regard sévère d’une mère témoin de Jéhovah. Bientôt, Butch se débarrasse de Terry, devenu incontrôlable, et poursuit seul avec l’enfant sa course vers la liberté. Pendant ce temps, les autorités et la police sont sur les dents afin de retrouver au plus vite le garçonnet. Épaulé par Sally Gerber, une criminologue dépêchée par le gouverneur, le Texas Ranger Red Garnett prend la direction des opérations pour retrouver Phillip sain et sauf… Virée mortifère Tout juste auréolé des deux Oscars décernés à Impitoyable, son film précédent, Clint Eastwood réalisateur n’a pas convaincu le public américain avec Un monde parfait. Si, fidèle aux personnages de redresseurs de torts qui ont fait son succès, il s’y réserve le rôle du ranger Red Garnett, c’est à Kevin Costner, alors star mondiale du box-office, qu’il confie celui de l’antihéros preneur d’otage en cavale. Entre ce dernier, délinquant par accident, et le petit garçon qu’il entraîne dans une virée mortifère, une complicité se noue, des liens fragiles se tissent. C’est aussi tout un monde imparfait qui se dessine à travers eux, celui dans lequel les pères font figure de grands absents et où les interdits, carcéraux pour l’un et religieux pour l’autre, n’attendent que d’être bravés, quel que soit le prix à payer. Mis en scène à hauteur d’enfant (le jeune T. J. Lowther est stupéfiant de retenue), un road-movie poignant dans une Amérique au bord du précipice.
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| © D.R.
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23.15
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CLINT EASTWOOD - REDIFFUSION |
| LA DERNIÈRE LÉGENDE
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| Documentaire de Clélia Cohen (France, 2022, 1h17mn) - Coproduction : ARTE France, Agat Films & Cie
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| Un visage anguleux sillonné par les rides, le regard froncé sous le chapeau, souligné par un rictus reconnaissable entre mille : cette image appartient désormais à l’imaginaire collectif. Si elle semble immémoriale, elle est en réalité moins figée qu’il n’y paraît. Du gentil cow-boy de ses débuts télévisés au mercenaire cynique des westerns de Sergio Leone, du flic tordu de Dirty Harry au photographe romantique de Sur la route de Madison, et jusqu’au vieil homme de ses derniers films, Clint Eastwood a incarné un éventail de personnages surprenant… tout en restant lui-même. Son parcours est à son image : en mouvement, ouvert aux chemins de traverse, libre et riche de multiples facettes. Coup de jeune pour le vieux Clint C’est un drôle de paradoxe. Clint Eastwood est une légende, sans aucun doute. Mais à plus de 90 ans, il continue de tourner, bon an mal an, se rappelant régulièrement à notre souvenir, faisant toujours partie de notre paysage. Si bien qu’on en oublie parfois le mythe… Le documentaire de Clélia Cohen vient lui donner un coup de jeune bienvenu en remontant à la source. Au son des musiques qui ont accompagné ses métamorphoses, l'icône reprend vie à travers un réjouissant montage d’extraits de films, de reportages et d’interviews d’époque qui mettent en relief les aspects exemplaires de son parcours, comme ses ambiguïtés. La route, le jazz, l’humour, la quête d’une communauté harmonieuse croisent la violence, la solitude et la conscience du vieillissement dans un portrait passionné qui rappelle l’importance de son œuvre humaniste, antimanichéenne, marquée par un mélange unique de classicisme et de modernité.
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| © D.R.
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00.35
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LA CHORÉGRAPHE CAROLYN CARLSON |
| OSER LA DANSE
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| Documentaire de Damian Pettigrew (France/Canada, 2023, 52mn) - Coproduction : ARTE/ZDF, Portrait et Compagnie
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| On reconnaît entre mille sa silhouette hiératique parcourue d’un feu intérieur, ses bras qui fendent et calligraphient l’espace. Née en 1943, Carolyn Carlson, Californienne d’origine finlandaise, connaît une enfance solaire – la maison de ses parents donne sur la jetée d’Ocean Beach, à San Diego –, toutefois assombrie par la mort précoce de son père. Elle se forme à la danse moderne à l'université de l'Utah, et intègre en 1965 la compagnie d’Alwin Nikolais, “son maître”, dit-elle. Il lui apprend à voir le mouvement comme partie intégrante d’un tout visuel et à ne pas se focaliser sur soi. Tout en faisant siens ces deux préceptes, elle s’émancipera de cette influence en 1971 pour inventer son propre langage. Chorégraphe, pédagogue et figure de la Nouvelle danse française, courant qui a contribué à l’émergence de la danse contemporaine, cette nomade, qui a travaillé partout en Europe, finira par s’établir dans l’Hexagone, amarrant ses créations à l’Opéra de Paris, à la Cartoucherie ou au Centre chorégraphique de Roubaix. Fluidité du mouvement Le réalisateur Damian Pettigrew a suivi pendant plusieurs années le travail de Carolyn Carlson, qui lui a donné libre accès à ses projets et archives personnelles. Agrémenté d’éblouissantes images de ses créations et performances, ce documentaire retrace le parcours d’une danseuse adepte du bouddhisme zen, qui, à 80 ans passés, continue à se mouvoir et à créer avec la même généreuse énergie. Au travers d’interviews de danseurs, de proches et d’un long entretien avec la chorégraphe, qui se révèle extravertie et attachante, il restitue la poésie de son univers et cerne son langage chorégraphique, élaboré avec les danseurs de sa compagnie. Nourrie de mouvements fluides et d’un sentiment chamanique de communion avec la nature, sa gestuelle prend parfois des allures erratiques. Une part plus sombre, que trahit sa fascination pour les âmes tourmentées comme Nietzsche, Van Gogh ou Rothko, et que tempère son profond appétit de vie.
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| © D.R.
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01.35
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RICHARD SIEGAL : "BALLET OF (DIS)OBEDIENCE" |
| Ballet (Allemagne, 2023, 1h23mn) - Chorégraphie : Richard Siegal - Musique : Alva Noto - Avec : Richard Siegal, le Ballet of Difference, Nazareth Panadero - Production : Nightfrog
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| En mars 2023, l’Américain Richard Siegal et sa compagnie de danse contemporaine établie au Schauspiel de Cologne, le Ballet of Difference, présentaient leur nouveau spectacle : Ballet of (Dis)Obedience – une production dont la chorégraphie s’inspire de la marche synchronisée japonaise, le shuudan koudou. Pour étudier cette pratique qui exige précision et virtuosité, les danseurs et leur chorégraphe se sont rendus plus d’un an auparavant à Tokyo pour un stage intensif. Face aux caméras, la compagnie s’initie aux mouvements de cet art, qui interroge la question de l’individualité, de la responsabilité et de la force du groupe. De retour en Allemagne, le spectacle prend vie au Schauspiel de Cologne, avant d’être transporté dans un bâtiment industriel pour le tournage : la caméra devient actrice et déambule librement au milieu des danseurs, tandis que Nazareth Panadero, interprète historique du Tanztheater Wuppertal de Pina Bausch, récite un texte dystopique de Franz Kafka. Une performance saisissante.
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03.00
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L'HOMME ET LA NATURE, UN NOUVEAU DÉPART - DÉJÀ DIFFUSÉ |
| L'ÈRE DU CHANGEMENT
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| Série documentaire de Brian Leith et Peter Lown (Royaume-Uni, 2020, 3x43mn) - Commentaire dit par Cécile de France - Réalisation : Peter Lown, Laura Flegg, Amy Young, Verity White - Production : Brian Leith Production, en association avec PBS
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| Le Bhoutan, bien qu’il soit le seul pays au monde à présenter un bilan carbone "négatif" (ses arbres absorbent plus de CO2 que ce que sa population produit), est fortement menacé par le réchauffement climatique. Ses habitants déplacent de gigantesques blocs de pierre dans l’Himalaya pour empêcher les lacs, gonflés par la fonte des glaces, de déborder. Face à l’urgence environnementale, la reforestation de la planète pourrait permettre de capter de grandes quantités de gaz à effet de serre. Mais les forêts sont loin d’être les seuls écosystèmes à absorber le CO2. Les tourbières, les phytoplanctons ou les herbiers marins représentent aussi d'immenses réserves de carbone qu’il est impératif de protéger. Souffle d’espoir Des États-Unis à la Chine en passant par l’Antarctique ou le Mozambique, cette série documentaire en trois épisodes, narrée par Cécile de France, invite à un voyage inspirant à la découverte d’initiatives portées par des scientifiques, des activistes environnementaux, des populations locales ou des gouvernements pour régénérer des milieux naturels dégradés par les activités humaines, alors que ces dernières exercent une pression de plus en plus forte sur la planète. Le succès de ces actions extrêmement variées démontre la surprenante résilience de la nature, à l’image du récif corallien de l’atoll de Bikini, dans l’océan Pacifique, qui, malgré les nombreux essais nucléaires américains réalisés dans les années 1940 et 1950, s’est largement reconstitué. Illustré par de sublimes images de paysages aussi beaux qu’éclectiques, ce périple redonne un souffle d’espoir face à l’urgence climatique.
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03.45
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VOYAGES DANS LA NATURE ENCHANTERESSE - DÉJÀ DIFFUSÉ |
| CONTES DE FÉES, DE FEU ET DE GLACE
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| Documentaire de Susan Scott (Afrique du Sud, 2020, 43mn) - Présenté par Bonné de Bod - Production : Scott & de Bod Films
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| Déjà aux manettes de Stroop – Journey into the Rhino Horn War, documentaire remarqué sur le trafic de cornes de rhinocéros dans le parc national de Kruger, la présentatrice sud-africaine Bonné de Bod et la réalisatrice américaine Susan Scott arpentent trois régions sauvages qui suscitent l’émerveillement autant que le respect : le cercle polaire arctique, le parc national de Yellowstone (qui fête ses 150 ans) et son supervolcan, et le massif montagneux allemand de la Forêt-Noire. Dans ces paysages primitifs où les sources d’eau chaude bouillonnent, où les arbres peuvent parler et où le ciel brille comme s’il était en feu, la nature exprime constamment sa puissance et sa magie. Tourné dans des conditions extrêmes, entre températures glaciales et chaleur brûlante, ce voyage extraordinaire à travers des territoires conquis par les ours et les loups rappelle ainsi l’urgente nécessité de protéger la planète.
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05.35
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ARTE REGARDS - REDIFFUSION |
| Reportage (France/Allemagne, 2024, 30mn)
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Non disponible
