06.00
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LES PARCS NATURELS... EN MINUSCULE   - DÉJÀ DIFFUSÉ |
| NORVÈGE, DOVREFJELL-SUNNDALSFJELLA
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| Série documentaire (France, 2021, 12x43mn) - Réalisation : Damien Augeyrolles - Coproduction : ARTE GEIE, Flair Production, Futurikon
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| Au cœur de la Norvège, le parc de Dovrefjell-Sunndalsfjella présente des paysages contrastés, façonnés depuis des millénaires par les éléments. Lien entre le nord et le sud du pays, ce territoire de 4 367 km2, avec les zones protégées environnantes, abrite des joyaux géologiques, botaniques et zoologiques. Une faune et une flore d’une étonnante diversité y résistent aux conditions arctiques extrêmes, et de nombreuses espèces font preuve d’extraordinaires capacités d’adaptation pour survivre. Battue par des vents glaciaux, cette toundra, "terre sans arbre", aux très brefs étés constitue l’ultime étape des grandes migrations. Si les premiers hommes de Norvège se sont installés ici pour suivre les rennes sauvages, ces animaux emblématiques sont aujourd'hui les derniers témoins de l'ère glaciaire.
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06.40
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L'HIVER IBÉRIQUE DES OISEAUX MIGRATEURS  - REDIFFUSION |
| Documentaire de Carlos Pérez (Espagne, 2019, 43mn) - Production : 1080 Wildlife Productions
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| À l'approche de l'hiver, en Finlande, des centaines de milliers d’oiseaux migrateurs, tels que grues et oies, s'envolent pour traverser le continent européen et atteindre leur paradis hivernal dans la péninsule ibérique, à près de 4 000 kilomètres de là. Les nouveaux arrivés vont y partager l'espace avec des oiseaux venus d’autres horizons, comme les flamants roses, ou d’autres volatiles qui y résident à l’année. Ce lieu d'abondance est parfois menacé par des prédateurs, toujours à l'affût d'une proie. Les oiseaux vivent dans cet environnement privilégié jusqu'à ce que la spectaculaire danse nuptiale des grues annonce le printemps imminent et un retour vers les différentes zones de reproduction, dans les pays du Nord. Un documentaire aux somptueuses images, tourné en Finlande, en Espagne et au Portugal.
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| © D.R.
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07.25
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LES SINGES QUI VOULAIENT VOIR LA MER - REDIFFUSION |
| Documentaire de Cyril Ruoso (France/Luxembourg, 2020, 43mn) - Coproduction : ARTE GEIE, Nomades
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| En 2007, alors qu’elle mène un inventaire de biodiversité pour tenter d’évaluer l’impact du tsunami survenu trois ans plus tôt, une équipe de chercheurs menée par la primatologue Amanda Tan découvre sur l’île thaïlandaise de Piak Nam Yai des macaques utilisant des outils de pierre pour casser, sur la plage, les coquillages dont ils se délectent. Devenus mondialement célèbres, ces macaques bricoleurs, mais aussi plongeurs, vénérés des bouddhistes, ont appris à exploiter sans les détruire toutes les ressources à leur disposition. Rencontre avec des singes remarquables, aussi joueurs qu’inventifs, dont l’histoire raconte aussi un pan de notre évolution.
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08.10
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08.25
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08.50
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DES RÊVES DE VACANCES EN BÉTON   - DÉJÀ DIFFUSÉ |
| BULGARIE
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| Série documentaire (Allemagne, 2021, 3x26mn) - Réalisation : Franziska Hessberger
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| La côte bulgare, le long de la mer Noire, est bordée de stations balnéaires, dont les Sables d’or, considérée comme l’Ibiza locale. La "Côte du Soleil", elle, s’étend sur huit kilomètres de dunes de sable fin, entourées de forêts verdoyantes. Quelque 800 établissements touristiques peuvent y accueillir jusqu’à 50 000 clients. Autant de complexes de béton nés avec le miracle économique, lorsque les voyages, autrefois réservés aux classes supérieures, sont devenus un privilège partagé. Ce boom de la construction a généré de nouveaux standards architecturaux, mêlant néoclassicisme et traditions nationales, avant de virer vers le brutalisme, où formes fonctionnalistes et éléments décoratifs se répondent. Cette série en trois volets pose un regard rétrospectif sur la durabilité architecturale, esthétique et sociologique de ces constructions.
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09.20
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09.50
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10.35
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CUISINES DES TERROIRS - DÉJÀ DIFFUSÉ |
| LA FRISE-DU-NORD, ALLEMAGNE
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| Série documentaire (Allemagne, 2018, 26mn) - Réalisation : Hanna Leissner
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| En Frise-du-Nord, région côtière du nord-ouest de l'Allemagne, située à la frontière du Danemark, le panorama est marqué par le vaste estran de la mer des Wadden et d'innombrables moutons qui paissent entre terre et mer. Ces mammifères jouent un rôle essentiel dans l’entretien des digues et la protection du littoral. Le berger Simon Lossau partage sa passion des moutons avec son épouse Anna, qui ne manque pas d’idées pour cuisiner l’agneau. Aujourd’hui, elle élabore des fricadelles accompagnées de pommes de terre en sauce. Autre spécialité locale, l’effiloché d’agneau aux épices orientales, servi dans du pain avec une sauce au yaourt, à l’ail et à la menthe.
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11.05
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LES PLUS BELLES ROUTES D'ALLEMAGNE - DÉJÀ DIFFUSÉ |
| LA ROUTE DES CONTES DE FÉES
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| Documentaire de Franziska Boeing (Allemagne, 2014, 43mn) - Coproduction : ZDF/ARTE, Eco Media TV Produktion
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| La bien nommée Märchenstraße, route allemande des contes de fées, commence à Hanau, la ville de naissance des frères Grimm, dans le Land de Hesse, pour serpenter sur 650 kilomètres vers le nord jusqu’à la cité charmante immortalisée par Jacob et Wilhelm Grimm dans l’un de leurs plus célèbres récits, Les musiciens de Brême. En chemin, on traverse plusieurs parcs naturels aux forêts, cours d’eau et montagnes nimbés de mystère, ainsi que des villes de légende, comme Gelnhausen, le fief de l’empereur Frédéric Barberousse. Au fil de la route, on rencontre des habitants amoureux de leur région, qui se plaisent à en perpétuer les traditions.
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11.50
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BAVIÈRE, LE PAYS DES CHAMOIS - DÉJÀ DIFFUSÉ |
| Documentaire de Jens-Uwe Heins (Allemagne, 2021, 43mn) - Coproduction : BR/ARTE
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| Quelque 20 000 chamois vivent encore en Allemagne, dont la plupart dans les Alpes bavaroises. Après avoir passé l’été en montagne, ces mammifères aux cornes caractéristiques redescendent, l’hiver venu, dans la vallée, où ils n’hésitent pas, par temps froid et neigeux, à brouter les jeunes plants d’arbres. Une situation inacceptable pour de nombreux forestiers bavarois, qui exigent une régulation stricte de leur population. Mais les défenseurs de la nature craignent l’extermination de l’espèce dans certaines régions alpines. Les deux parties parviendront-elles à trouver un terrain d’entente ? Le réalisateur allemand Jens-Uwe Heins a suivi un an durant dans les montagnes bavaroises biologistes de la faune, chasseurs, forestiers et chamois, des premiers pas des jeunes ruminants au rut automnal.
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12.35
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VIGILANCE VOLCANIQUE AU CŒUR DE JAVA - REDIFFUSION |
| Documentaire de Felix Krüger (Allemagne, 2015, 52mn)
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| L’île indonésienne de Java (160 millions d’habitants) est située sur l’arc de la Sonde, zone volcanique la plus active au monde. Son nom signifiant "montagne de feu" en javanais, le Merapi compte parmi les dix volcans les plus dangereux du globe. Réputé pour ses éruptions brutales aux nuées ardentes pouvant atteindre 800 degrés, il a fait plus de 1 500 victimes au cours du siècle passé. En 2010, ses coulées pyroclastiques ont ravagé plusieurs villages jusque-là épargnés ; la grande ville de Yogyakarta est désormais directement menacée. Le volcan s’achemine peut-être vers une gigantesque éruption explosive, laquelle pourrait obscurcir l’atmosphère et produire des effets à l’échelle planétaire. Les chercheurs de l’observatoire volcanologique local, ainsi que ceux du Centre de recherche allemand en géoscience de Potsdam, tentent de comprendre les raisons de ces transformations, pour mieux en prévenir les conséquences. En les suivant dans leurs expéditions et leurs travaux de pointe, le film analyse les enjeux de ce terrible phénomène géologique.
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| © D.R.
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13.30
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LES CHEYENNES - REDIFFUSION |
| (Cheyenne Autumn) Film de John Ford (États-Unis, 1964, 2h34mn, VF/VOSTF) - Scénario : James R. Webb, d’après le roman de Mari Sandoz - Avec : Richard Widmark, Carroll Baker, James Stewart, Karl Malden - Production : Ford Smith Production, Warner Bros
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| 1878. Depuis leur reddition, les Cheyennes végètent dans une réserve aride de l’Oklahoma, administrée par le Bureau des affaires indiennes. En violation des accords conclus, ils manquent de tout, et d’abord de nourriture. Las de promesses non tenues et résolus à mourir debout, les derniers guerriers, accompagnés des femmes, des enfants et des vieillards, quittent la réserve pour tenter de rejoindre leurs terres ancestrales, dans le Dakota. L'institutrice Quaker des enfants décide de partir avec eux. Mais le petit groupe d’à peine 300 personnes est poursuivi par des milliers de soldats américains, chargés de les ramener dans leur réserve. Si le féroce capitaine Wessels est résolu à remporter coûte que coûte ce combat inégal, le capitaine Archer (Richard Widmark) ne cache pas ses états d’âme... Crépuscule Au soir de sa carrière, John Ford dédie un chef-d'œuvre aux peuples amérindiens décimés et dépossédés, lui qui leur a jusque-là plutôt réservé un rôle de figuration dans ses westerns. La verve et l'humour qu'il a si souvent conjugués au lyrisme restent présents, en particulier avec le personnage de Wyatt Earp (James Stewart). Mais la tragédie l'emporte dans cette fresque pleine de souffle qui, derrière le massacre des Cheyennes, met en scène des hommes de troupe broyés eux aussi par la politique meurtrière dont ils sont les instruments. Si les premiers rôles ont encore la peau blanche, les Cheyennes, hommes et femmes, incarnés par des acteurs de talent, existent pour une fois pleinement. La beauté des cadres et du Technicolor rehausse encore la splendeur de ces paysages de l'Ouest américain que Ford a filmés comme personne et qu'il restitue fugacement, par ce western crépusculaire bouleversant, à ceux qui en furent les premiers et légitimes occupants.
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| © D.R.
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16.00
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VOLCANS ASSOUPIS - REDIFFUSION |
| DES GÉANTS SOUS HAUTE SURVEILLANCE
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| Documentaire de Jens Hahne (Allemagne, 2015, 1h28mn)
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| Les volcans remodèlent en permanence notre univers, crachant du soufre, creusant des cratères gigantesques dans le sol et ensevelissant tout sous leurs cendres. Mais une éruption peut avoir des conséquences encore plus graves : à des milliers de kilomètres de son origine, elle peut favoriser l’apparition de famines et de pandémies. Ainsi, un mystérieux volcan aurait été à l’origine de la peste de Justinien qui précipita la chute de l'Empire byzantin. Un impact plus remarquable que l’annulation de milliers de vols aériens à la suite de l’éruption de son "confrère" Eyjafjöll, en 2010. Depuis l’Antiquité, pourtant, des humains s’installent au pied de ces montagnes menaçantes. Ils sont aujourd’hui plus de 116 millions, répartis dans 67 grandes villes proches de volcans actifs. Même si les prévisions scientifiques s'avèrent de plus en plus précises grâce aux mesures sismiques, aux observations atmosphériques et aux analyses chimiques, des catastrophes ne sont pas à exclure. Qu’arriverait-il, par exemple, si le célèbre Popocatépetl – la "montagne qui fume" – qui se dresse au-dessus de Mexico se réveillait ? L'heure étant au débat sur les changements climatiques, il semble que les volcans auront aussi leur part de responsabilité dans certaines des évolutions funestes à venir. Vulcanologues, archéologues, généticiens et historiens interviennent tout au long de ce passionnant périple autour du globe.
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| © D.R.
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17.50
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LEONORA CARRINGTON - DÉJÀ DIFFUSÉ |
| PIONNIÈRE DU SURRÉALISME
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| Documentaire de Teresa Griffiths (États-Unis, 2017, 52mn) - Production : Erica Starling Productions
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| Ses toiles d’un onirisme puissant sont traversées de fées, de créatures et d’animaux tout droit sortis d’une mythologie personnelle esquissée dès l’enfance. Fille d’un riche industriel du textile et d’une Irlandaise – laquelle l’initie aux contes de son pays –, Leonora Carrington grandit en Angleterre auprès de trois frères qui la tiennent à distance, dans un vaste et sombre manoir stimulant pour son imaginaire. Soumise à la froideur d’une gouvernante française, l’indocile solitaire s’invente déjà des mondes entre le rêve et la réalité, dont elle se plaît à effacer les frontières. S’inscrivant aux Beaux-Arts à Londres, la créative Leonora se découvre bientôt des affinités avec le surréalisme qui l’entraîne à Paris dans l’effervescence des années 1930 auprès, entre autres, d’André Breton et de Pablo Picasso. Amante passionnée de Max Ernst, de vingt-six ans son aîné, la jeune égérie fantasque d’une bohème avant-gardiste toujours dominée par les hommes s’installe avec lui à Saint-Martin-d'Ardèche, jusqu’à l’arrestation du peintre allemand en 1939, qui la dévaste. Son internement forcé dans un asile en Espagne, commandité par son père, achève de la plonger dans les ténèbres, avant son exil aux États-Unis puis au Mexique, qui deviendra sa terre d’adoption. Mariée au photographe hongrois Emérico Weisz, père de ses deux fils, Leonora Carrington y poursuivra, dans un atelier de poche, la production foisonnante d’une œuvre picturale, mais aussi littéraire, d’une intensité empreinte de poésie. Figure majeure Oubliée en Europe et en Angleterre où elle ne retournera jamais malgré la nostalgie qui l’habitait, cette pionnière, célébrée au Mexique et exposée dans de grands musées américains, commence à peine à être redécouverte en Europe. Entrelaçant des peintures animées, une visite guidée dans le labyrinthe de ses tableaux, des archives et des extraits de ses textes, ce portrait sensible explore la vie et l'œuvre de cette artiste extravagante, figure majeure du surréalisme. Avec les émouvants témoignages de ses enfants, ainsi que de compagnons de route, et les éclairages d’historiens de l’art, ce film rend hommage à son audace et à sa viscérale liberté en préservant le mystère d'une femme dont le "seul pays, comme pointe avec justesse son fils Gabriel, était l’art".
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| © D.R.
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18.40
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KLAUS MÄKELÄ ET ISABELLE FAUST JOUENT BRAHMS - REDIFFUSION |
| Concert (France, 2022, 43mn) - Direction musicale : Klaus Mäkelä - Avec : Isabelle Faust et l’Orchestre de Paris - Réalisation : Louise Narboni - Coproduction : ARTE France, Camera Lucida productions, La Cité de la musique-Philharmonie de Paris - Enregistré le 10 février 2022 à la Philharmonie de Paris
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| Le jeune maestro finlandais Klaus Mäkelä, ancien directeur musical de l’Orchestre de Paris, qui officie désormais au Concertgebouw d'Amsterdam, fait preuve d’une inventivité rafraîchissante en s’appropriant, dans un subtil dosage de respect et de volonté de renouvellement, des œuvres que l’on croyait figées à jamais par la direction virtuose de Herbert von Karajan, Riccardo Muti ou encore Daniel Barenboim. Pour ce concert capté à la Philharmonie de Paris en février 2022, le prodige scandinave s’empare d’un pilier du répertoire romantique, le Concerto pour violon et orchestre en ré majeur (1878) de Brahms, avec l’appui d’une interprète de choix : la violoniste allemande Isabelle Faust, dont l'archet fait subtilement éclater la modernité de la partition. Conquis par la prestation de sa soliste, Klaus Mäkelä, qui la dirigeait pour la première fois, a déjà planifié d’autres concerts avec Isabelle Faust à Paris et Amsterdam. La naissance d’une authentique complicité musicale.
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| © D.R.
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19.30
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19.45
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20.05
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DANIEL DAY-LEWIS - DÉJÀ DIFFUSÉ |
| L'HÉRITIER
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| Documentaire de Nicolas Maupied et Jeanne Burel (France, 2020, 52mn) - Coproduction : ARTE France, Morgane Production
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| Un caméléon. Acteur protéiforme par excellence, Daniel Day-Lewis se fond dans ses personnages au point d’en devenir méconnaissable, et ce dès sa révélation au cinéma en jeune punk homosexuel dans My beautiful Laundrette de Stephen Frears, puis, à l’opposé du spectre, en aristocrate coincé dans Chambre avec vue de James Ivory, respectivement sortis en 1985 et 1986. Parfait miroir de la haute société britannique, celui qui est né à Londres en 1957 d’un père, Cecil Day-Lewis, "poète lauréat" de la reine, et d’une mère, Jill Balcon, fille du producteur et fondateur des célèbres studios Ealing, va néanmoins fuir cette culture anglaise élitiste qu’il trouve "ridicule" et s’accomplir de manière spectaculaire aux États-Unis, obtenant l’Oscar du meilleur acteur à trois reprises – dans l’histoire du cinéma, Frances McDormand est la seule à l’égaler et Katharine Hepburn, à détenir un plus grand palmarès, avec quatre statuettes. Du Dernier des Mohicans à Lincoln en passant par Le temps de l’innocence, Gangs of New York, ou There Will Be Blood, l'Anglais incarne magistralement des figures iconiques de la culture américaine, au service de cinéastes tels que Martin Scorsese, Paul Thomas Anderson ou Steven Spielberg. S’il a épousé la réalisatrice américaine Rebecca Miller, fille de l’illustre dramaturge Arthur Miller, c’est en Irlande, dont il est citoyen depuis 1993, que cet homme secret se retire avec sa famille durant de longues périodes. Le pays natal de son père irrigue sa filmographie durant les années 1990, avec trois longs métrages du cinéaste irlandais Jim Sheridan, dont le premier, My Left Foot, lui vaut son Oscar inaugural en 1990. Pour interpréter ce peintre paralysé, il s’immerge dans son personnage au point de ne plus en sortir durant tout le tournage, assis dans un fauteuil roulant et nourri à la petite cuillère. L’acteur vit ses rôles jusqu’à la transe, confiant à sa partenaire de The Boxer, Emily Watson : "Je ne pense pas être assez bon pour faire autrement." Au nom du père Une méthode de jeu extrême et douloureuse qu’analyse avec délicatesse le documentaire de Jeanne Burel et Nicolas Maupied. Des images familiales rares associées aux extraits de sa filmographie éclairent la personnalité de ce prodigieux comédien, dont les entretiens télévisés accordés depuis trente-cinq ans jalonnent le parcours. Avec humour et élégance, Daniel Day-Lewis y revient sur ses débuts prometteurs au théâtre, ainsi que sur son enfance marquée par la figure imposante d’un père aimant mais distant, mort alors que son fils n’avait que 15 ans, qui traverse tel un fantôme la plupart de ses films. Après Phantom Thread, tourné en 2017 en Angleterre, l’acteur éternellement tourmenté par ses rôles a annoncé mettre un terme à sa carrière.
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21.00
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INSOMNIA - DÉJÀ DIFFUSÉ |
| Film de Christopher Nolan (États-Unis, 2002, 1h53mn, VF/VOSTF) - Scénario : Hillary Seitz, d’après le scénario original de Nikolaj Frobenius et Erik Skjoldbjærg - Avec : Al Pacino, Robin Williams, Hilary Swank, Maura Tierney, Martin Donovan, Nicky Katt, Paul Dooley - Production : Witt/Thomas Productions, Section Eight, Summit Entertainment, Insomnia Productions
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| Policier réputé et désabusé de Los Angeles, Will Dormer est envoyé en Alaska avec son acolyte l’inspecteur Hap Eckhart afin d'élucider le meurtre d’une adolescente à une époque de l’année où la nuit ne tombe jamais. Ce renfort de poids cache cependant une enquête de la police des polices à l’encontre des deux hommes. Leur duo est également mis à l’épreuve car Hap menace de dénoncer les falsifications de preuves commises par Will au cours de sa carrière. Néanmoins, une fois sur place, le brillant sens de la déduction de Will les mène sur la piste d’un suspect, caché dans une cabane au milieu d’une forêt embrumée. Lors de la course-poursuite, trompé par le brouillard opaque, Will abat son coéquipier par erreur. Incapable de dormir du fait de la journée sans fin et rongé par la culpabilité, il se met à la recherche du meurtrier présumé. Mais ce dernier, un dénommé Walter Finch, l’a vu tirer sur son collègue et lui propose un marché : son silence contre l’abandon de l’enquête contre lui. Nuit blanche Après le surprenant Memento, le jeune et ambitieux Christopher Nolan s’est vu proposer, comme porte d’entrée dans les studios hollywoodiens, le remake d’un polar norvégien sorti en 1997. Avec Insomnia, le réalisateur britannique livre un passionnant thriller – son plus classique, mais déjà virtuose. Se focalisant sur l’affrontement psychologique entre un policier et un tueur, le film explore le dilemme moral de Will – Al Pacino égal à lui-même, c’est dire – avec lequel le machiavélique Walter Finch, brillamment interprété par le regretté Robin Williams, s’amuse : la mort de son coéquipier était-elle vraiment un accident ? Sous l’éclat du soleil de minuit estival d’Alaska, Will enchaîne les nuits blanches, le plongeant dans un état hallucinatoire qui altère son jugement, hanté par la mort de son ami et abîmé par les entorses morales que la lutte du bien contre le mal implique.
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| © D.R.
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22.55
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JAVIER BARDEM, L’ACTEUR AUX MILLE VISAGES - INÉDIT EN CLAIR |
| Documentaire de Sergio G. Mondelo (France, 2020, 52mn) - Coproduction : ARTE France, Gedeon Programmes
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| Gueule d’ange ou de démon, mâle alpha macho ou paraplégique résolu à mourir, le protéiforme Javier Bardem impressionne par sa capacité à changer de personnalité et de visage, au gré des rôles marquants qui ont jalonné son imposante carrière. Issu d’une famille de comédiens (à commencer par sa mère, Pilar Bardem) et neveu d’un cinéaste, il est prédestiné au métier d’acteur dès son adolescence, pourtant rebelle. Dans Jamón, jamón (1992), le sulfureux Bigas Luna, qui le fera tourner dans deux autres films, lui apporte le succès alors qu’il n’a pas 25 ans. Résistant au piège du vedettariat facile de sex-symbol, il choisit des rôles exigeants, qui révèlent son art de la métamorphose, y compris physique. Parti à la conquête de Hollywood, il obtient en 2008 l’Oscar du meilleur second rôle pour son incarnation à la fois terrifiante et drôle du tueur de No Country for Old Men des frères Coen. Adoubé comme star internationale et glamour, avec son étoile au Walk of Fame de Los Angeles, le désormais mari de Penélope Cruz reste d’abord reconnu pour ses exceptionnelles qualités d’acteur. Une image que ses engagements publics en faveur des droits des Sahraouis, des Palestiniens et, plus récemment, aux côtés des ONG qui sauvent la vie des migrants en Méditerranée, ont troublée aux États-Unis. Kaléidoscope Égrenant les différentes facettes de cet acteur hors norme, comme dans un kaléidoscope dont l’image ne cesse de se recomposer, ce portrait voyage du bad boy viril des années 1990 au troublant Escobar en passant par sa prestation bouleversante dans Avant la nuit (2000) de Julian Schnabel, où il incarne le poète homosexuel cubain Reinaldo Arenas, ou par son apparition méconnaissable en Némésis de James Bond dans Skyfall (2012). Mêlant extraits de films et entretiens avec le comédien et ses proches à des analyses de journalistes et d’historiens du cinéma, Sergio Mondelo dépeint un artiste habité par le besoin de se réinventer en permanence, qui fait corps avec ses personnages et leur insuffle l'urgence de sa révolte.
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| © D.R.
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23.50
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BALLERINA BOYS - REDIFFUSION |
| LES BALLETS TROCKADERO DE MONTE CARLO
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| Documentaire de Martie Barylick et Chana Gazit (États-Unis, 2020, 51mn) - Production : Merrywidow Films Production, American Masters Pictures, ITVS
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| Une troupe de ballet exclusivement composée d’hommes, en tutu, maquillés et coiffés de perruques, exécutant pointes et entrechats entre deux grimaces… Comme son nom ne l’indique pas, c’est à New York qu’est née la compagnie des Ballets Trockadero de Monte Carlo, dans le sillage des émeutes de Stonewall, jalon historique de la libération homosexuelle. En 1974, des danseurs de profession, fins connaisseurs du répertoire classique et amateurs de travestissement, ont l’idée de faire interpréter par des hommes les rôles féminins les plus iconiques des ballets français ou russes, pour leur rendre un hommage savoureusement décalé. Le résultat est un show aussi hilarant que virtuose, associant aux exigences techniques de la danse l’esprit fantasque et exubérant du spectacle de drag queen, doublé d’un comique visuel millimétré. Le succès est immédiat. Loin de susciter le scandale, les premières tournées à travers l’Amérique profonde contribueront à faire tomber certains préjugés sur les homosexuels. Subvertir les codes Dans ce documentaire en immersion, Martie Barylick et Chana Gazit content l’étonnante histoire des "Trocks", que l’on découvre à travers les interviews de ses membres fondateurs, comme Peter Anastos, d’émouvantes archives, ainsi que les prestations des excellents jeunes danseurs de toutes origines qui ont repris le flambeau avec un enthousiasme contagieux. En presque quarante ans d’existence, la compagnie, pilier de la communauté LGBT new-yorkaise, a traversé bien des épreuves, notamment l’hécatombe des années sida, qui ravagea le monde de la danse. Elle s’est aussi agrandie et diversifiée en intégrant des danseurs noirs, étrangers, autistes ou au physique atypique, qui tous disent leur bonheur de pouvoir subvertir, par cet art plus cérébral et politique qu’il n’y paraît, les codes du ballet autant que ceux de la masculinité conventionnelle.
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| © D.R.
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00.45
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RICHARD STRAUSS : "SALOMÉ"  - DÉJÀ DIFFUSÉ |
| MISE EN SCÈNE DE CHRISTOF LOY À HELSINKI
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| (Salome) Opéra de Richard Strauss (France/Finlande, 2022, 1h45mn) - Direction musicale : Hannu Lintu - Mise en scène : Christof Loy - Avec : Vida Mikneviciute, Mihails Culpajevs, Nikolai Schukoff, Karin Lovelius, Andrew Foster-Williams, l’Orchestre de l'Opéra national de Finlande - Réalisation : Tiina Siniketo - Coproduction : ARTE G.E.I.E, Yle - Enregistré le 7 avril 2022 à l'Opéra national d'Helsinki.
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| Hérode a répudié sa femme et épousé sa belle-sœur Hérodias, mais il est attiré par Salomé, la fille de cette dernière. Ses mœurs sont cependant réprouvées par le prophète Jochanaan (Jean le Baptiste) que le roi, par crainte, décide de faire enfermer dans une citerne. Lorsque Salomé l’entend prêcher, sa curiosité est piquée à vif : émue, elle ordonne qu'on lui amène le prisonnier, et sa curiosité se transforme bientôt en désir. Salomé finit par embrasser Jochanaan, mais le prophète rejette ses avances. Plus tard, Hérode supplie Salomé de danser pour lui, lui promettant en échange de réaliser tous ses désirs. Salomé accepte d'exécuter la danse des sept voiles, à l’issue de de laquelle elle révèle la récompense de son choix : la tête de Jochanaan sur un plateau d'argent... Libérée du cliché de la femme fatale Un roi faible, sa belle-fille à la volonté de fer, un prophète mystérieux – c'est la danse du désir et de la séduction qu'Oscar Wilde a décrite dans Salomé, une pièce dramatique écrite en français en 1891. Quatorze ans plus tard, Richard Strauss la traduit en musique pour son troisième opéra. Le compositeur allemand crée la sensation et devient célèbre à travers le monde : Salomé est accueilli avec émerveillement et stupeur, grâce à son thème mêlant religion et érotisme, ainsi qu’à son langage musical novateur. Pour sa création à l'Opéra d’Helsinki, Christof Loy tente une nouvelle interprétation du personnage principal légendaire. "La vie et l'œuvre de Richard Strauss reflètent une compréhension et une affinité particulières pour les personnages féminins complexes. L'opéra est typique de son époque par la manière dont il explore les traumatismes sexuels, explique le metteur en scène. Aujourd'hui, plus de cent ans plus tard, il est temps d'aborder l'histoire sous de nouveaux angles. Mon objectif était de libérer Salomé du cliché à la Lolita de la femme fatale de la fin du siècle et de voir en elle une 'colombe égarée' […] Salomé est perspicace, intelligente et drôle, qualités toujours minimisées au fil des années depuis la création. Elle nous entraîne dans un voyage qui questionne le genre et la sexualité, d'abord habillée en jeune homme, peut-être pour se protéger, peut-être pour plaisanter. Oscar Wilde rencontre Virginia Woolf."
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02.30
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DANCE OR DIE - DÉJÀ DIFFUSÉ |
| Documentaire de Roozbeh Kaboly (Pays-Bas, 2018, 55mn)
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| "Dance or die" : danser ou mourir. Ahmad Joudeh s’est fait tatouer ces trois mots au creux de la nuque, "à l’endroit où l’on tranche les têtes", comme un défi lancé à Daech. Avec la guerre et l’avancée de l’État islamique en Syrie, ce jeune danseur classique élevé entre Palmyre et Damas a tout perdu – une partie de sa famille, sa maison, mais aussi le droit d’exercer son art. Il fera pourtant de la danse une arme pour résister à la barbarie. Suite à la publication de vidéos devenues virales où on le voit se mouvoir dans les ruines de Palmyre, celui que l’on surnomme désormais "le Billy Elliot syrien" est parvenu à quitter son pays pour les Pays-Bas, où il poursuit sa formation au sein du prestigieux Ballet national d’Amsterdam. C’est ce parcours extraordinaire, mêlant l’art à l’engagement politique, que retrace le journaliste néerlandais Roozbeh Kaboly dans ce film tourné sur plusieurs années, au fil de l’odyssée du jeune homme. Un documentaire poignant, récompensé d’un Emmy Award en 2019.
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03.30
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LES OURS BRUNS, COLOSSES DE L’ALASKA - REDIFFUSION |
| Documentaire de Jürgen Hansen et Simone Stripp (Allemagne, 2022, 52mn) - Coproduction : ZDF/ARTE, Prospect TV
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| Au Canada et en Alaska, les conséquences du réchauffement climatique se font vivement sentir chez les ours bruns – mais pas de la même façon selon les populations. Leur survie dépend principalement de la quantité de saumons sauvages disponible dans la région, car c’est le fruit de leur pêche qui permet aux ours d’accumuler des réserves de graisse pour l’hiver. Or si au large de la côte pacifique du Canada les populations de saumons ne cessent de diminuer d’année en année, dans l’immense baie de Bristol située à l’ouest de l’Alaska, comme sur l’île Kodiak, elles augmentent considérablement. Le Pacifique Nord a en effet atteint aujourd’hui une température de l’eau idéale pour le développement des saumons. Du Canada à l’Alaska, le documentaire suit différentes populations d’ours pendant deux ans.
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05.20
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ARTE REGARDS - REDIFFUSION |
| Reportage (France, 2024, 30mn)
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05.50
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Non disponible
